Mexico désigne son 67e site Ramsar

21 mai 2007

Mexico désigne son 67e site Ramsar

Le Secrétariat de Ramsar est heureux d’annoncer qu’une semaine seulement après que le 66e site Ramsar a été ajouté à la liste des zones humides d’importance internationale, les documents pour la désignation du 67e site ont été complétés et ce dernier entrera en vigueur, également, le 2 février 2007, lors de la Journée mondiale des zones humides.

Mlle Mila Llorens, Assistante de la Conseillère principale pour les Amériques, résume le nouveau site comme suit: Parque Estatal Lagunas de Yalahau (5,683 ha, 20°38’N 089°’O), dans l’État du Yucatan comprend des zones humides de type continental, parmi lesquelles se trouvent des lagons et des réservoirs d’eau souterraine. Ces derniers sont très représentatifs des systèmes karstiques de la péninsule du Yucatan. Ceci, ajouté à la topographie de la région, offre une diversité d’habitats hébergeant une grande variété d’espèces de plantes et d’animaux, dont plusieurs sont migratrices, endémiques et/ou en danger d’extinction ; parmi ces dernières le fourmilier à collier (Tamandua mexicana), le canard royal (Cairina moschata) la martre à tête grise (Eira barbara), le singe-araignée (Ateles geoffroyi), le margay (Leopardus wiedii) et l’ocelot (Leopardus pardalis). Durant l’hiver, le parc abrite des oiseaux migrateurs comme le canard pilet (Anas acuta), la sarcelle à ailes bleues (Anas discors) et le fuligule à bec cerclé (Aythya collaris). Durant la saison sèche, les lagons et les réservoirs d’eau souterraine fournissent une source d’eau pour des espèces comme le crocodile (Crocodylus moreletti), le cerf à queue blanche (Odocoileus virginianus) et le jaguar (Panthera onca). Le type de végétation dominant est la forêt tropicale caducifoliée comprenant plus de 200 espèces de plantes, ce qui est considérable étant donné la petite taille de la région. Les forêts basses inondables que l’on trouve en petites quantités jouxtant les lagons, sont dominées par des espèces d’arbres, tels que Dalbergia glabra, Hæmatoxylum campechianum et Mimosa bahamensi.

Les activités de l’agriculture et du bétail sont communes sur le site. Parmi les facteurs ayant un impact négatif sur le parc, on citera la chasse illégale du cerf à queue blanche, du tatou à neuf bandes (Dasypus novemcinctus) et du guanta (Agouti paca). Les régions qui ont été affectées autrefois par les activités anthropogéniques sont déjà en voie de restauration.