Le Mexique est engagé auprès de la Convention de Ramsar

02 décembre 2016
  • La Secrétaire générale de la Convention de Ramsar, Martha Rojas-Urrego, a visité des zones humides d’importance internationale de la région.
  • Pendant cette visite, elle a pris connaissance des efforts déployés par le Mexique en faveur de la conservation et de l’utilisation rationnelle de ses Sites Ramsar.
  • Martha Rojas a rappelé l’appui que le Secrétariat Ramsar offre aux Parties contractantes et souligné l’engagement résolu du Mexique auprès de la Convention.

La Commission nationale des aires naturelles protégées (CONANP), le Secrétariat à l’écologie et à l’environnement de l’État de Quintana Roo et le Secrétariat de la Convention de Ramsar, ont renforcé leurs liens de communication et de coordination pour l’application de la Convention relative aux zones humides d’importance internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau, plus connue sous le nom de Convention de Ramsar.

La Convention de Ramsar est un traité intergouvernemental qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale en faveur de la conservation et de l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. Elle est le fruit des négociations entre pays et OSC préoccupés par la disparition et la dégradation rapides des habitats des zones humides pour les oiseaux aquatiques migrateurs. C’est le seul instrument juridique international consacré à un seul type d’écosystème et mettant en relation étroite les zones humides – qui sont parmi les milieux les plus productifs du monde – et les services écosystémiques qu’elles fournissent.

Au Mexique, la Convention est entrée en vigueur en 1986 et le pays compte actuellement 142 zones humides d’importance internationale (Sites Ramsar).

La Secrétaire générale de la Convention de Ramsar, Martha Rojas Urrego, est venue au Mexique à l’occasion de la COP 13 de la Convention sur la diversité biologique et a profité de son séjour pour visiter des zones humides d’importance internationale de la région.

Elle s’est rendue dans deux Sites Ramsar représentatifs de la péninsule: la Réserve de biosphère de Sian Ka'an et Playa X'cacel-X'cacelito.

Outre la visite des sites, elle a rencontré les parties prenantes, au niveau local. Elle a pu ainsi  se faire une idée générale des caractéristiques écologiques et socio-économiques des sites et réfléchir, avec les acteurs, aux défis et possibilités en matière de gestion efficace de ces zones humides. 

La Réserve de biosphère de Sian Ka'an (Site Ramsar n°1329) est une aire naturelle protégée (ANP) de caractère fédéral ayant trois désignations internationales: Site Ramsar, Bien naturel du Patrimoine mondial et Réserve MAB. C’est une zone humide d’importance régionale comprenant 9 écosystèmes différents, notamment des forêts basses inondables,  des îles boisées (petenes) et des récifs coralliens.

La  plage à tortues X'cacel-X'cacelito (Site Ramsar n°1351) a été inscrite en 2004. C’est là que l’on trouve le plus grand nombre de nids de tortues vertes et de tortues caouannes au Mexique.

Dans sa visite, Mme Rojas-Urrego était accompagnée par le biologiste Wady Hadad, Conseiller auprès du Secrétariat à l’écologie et à l’environnement de l’État de Quintana Roo; par le biologiste Andrew Rhodes, Directeur général du développement institutionnel et de la promotion de la CONANP; par le biologiste Omar Ortíz, Directeur de la Réserve de biosphère de Sian Ka’an et par Mme Laura Martinez, Coordinatrice pour les zones humides et les zones côtières marines.

La Secrétaire générale a rappelé l’appui que le Secrétariat Ramsar offre aux Parties contractantes et souligné l’engagement résolu du Mexique auprès de la Convention de Ramsar. En effet, le Mexique est le deuxième pays ayant le plus de Sites Ramsar et une référence pour différents thèmes tels que la restauration des mangroves, les réserves d’eau pour l’environnement et la gestion efficace des ANP. 

Pour sa part, Andrew Rhodes a rappelé que le Mexique est déterminé à renforcer les capacités garantissant la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides du pays et reconnait l’importance de son engagement auprès de la Convention de Ramsar qui lui donne une reconnaissance internationale, encourage la gestion efficace des Sites Ramsar et favorise la création de synergies avec les gouvernements locaux, les organisations de la société civile et les instituts académiques pour la conservation de chacun des Sites Ramsar du pays.