La Convention de Ramsar rejoint le Partenariat international pour le carbone bleu.

14 septembre 2017

Le Secrétariat Ramsar a le plaisir d’annoncer qu’il rejoint le Partenariat international pour le carbone bleu.

Ce partenariat reconnaît le rôle que jouent les écosystèmes tels que les mangroves, les herbiers marins et les marais salés dans le cycle du carbone, en piégeant le dioxyde de carbone.

Parmi les partenaires, il y a des gouvernements, des organisations internationales, des ONG et des instituts de recherche, notamment : le Gouvernement australien, le Gouvernement de la République de Corée, le Ministère du changement climatique et de l’environnement des Émirats arabes unis, le CIFOR, l’UICN, l’UNESCO, le WWF et Conservation International.

Instrument mondial pour la conservation des zones humides, la Convention de Ramsar joue un rôle important en mettant en valeur la fonction de régulation climatique des zones humides marines et côtières de la planète (les écosystèmes de carbone bleu) et en stimulant leur conservation et leur restauration. Il y a, actuellement, 952 zones humides marines et côtières (écosystèmes de carbone bleu) d’importance internationale qui couvrent 68 556 908 ha.

De plus en plus, les écosystèmes de carbone bleu trouvent leur place dans le dialogue international sur l’adaptation, l’atténuation, la protection des zones humides et la conservation de la biodiversité.

Les écosystèmes côtiers de carbone bleu – les mangroves, les marais littoraux et les herbiers marins – sont importants pour obtenir des résultats en matière de changements climatiques et aux niveaux social, économique et environnemental. Ces écosystèmes piègent deux à quatre fois plus de carbone que les forêts terrestres.

Une gestion améliorée de ces écosystèmes peut renforcer la sécurité alimentaire, préserver les moyens d’existence, augmenter la résilience et contribuer à l’exécution des contributions prévues déterminées au niveau national par le piégeage du carbone.

Le Partenariat international pour le carbone bleu a pour objet de protéger et de restaurer les écosystèmes côtiers de carbone bleu par les moyens suivants : renforcer la sensibilisation, échanger les connaissances et accélérer l’application de mesures pratiques.

Le Partenariat n’est pas un organisme de financement mais vise à mieux relier les efforts déployés par les gouvernements, les organismes de recherche et les organisations non gouvernementales. Il a aussi pour vocation de s’appuyer sur les initiatives importantes déjà en cours dans ce domaine.

Environ 50 pays ont reconnu la valeur du carbone bleu dans leurs contributions prévues déterminées au niveau national à l’Accord de Paris. Le Partenariat, avec le temps, renforcera la sensibilisation et les capacités qui permettront à d’autres pays d’inclure le carbone bleu dans leurs contributions prévues déterminées au niveau national. Dans les futures actions, il y aura des mesures d’encouragement au développement de projets à plus grande échelle dans des « points chauds » régionaux prioritaires et l’établissement de liens entre les projets de carbone bleu et les finances pour le climat.

Pour en savoir plus sur le Partenariat international pour le carbone bleu, consultez ces documents d’information.

https://bluecarbonpartnership.org