Journée internationale de la jeunesse – Message de la présidence du Groupe de travail sur la jeunesse

10 août 2023
Youth Engaged in Wetlands logo

Notre monde s’engage sur la voie d’une transition verte et les gouvernements, les ONG, la société civile et le secteur privé ont accepté la nécessité d’évoluer vers une planète durable sur le plan de l’environnement et du climat. Les zones humides sont une des clés de cette transition qui se profile sur fond de triple crise planétaire et de progrès technologiques rapides.

Face à un monde en pleine mutation, nous aurons besoin des voix et des perspectives des jeunes, ainsi que de leur souplesse d’esprit, de leur créativité et de leur passion pour nous frayer un chemin. Les jeunes seront demain les dépositaires des compétences nécessaires pour préparer un avenir écologique. 

Dans la lutte contre les changements climatiques, bien des solutions fondées sur la nature et des approches écosystémiques exigent de nouveaux modes de réflexion, de nouvelles technologies et une appréhension complexe de l’environnement. Or, les jeunes s’affranchissent des anciens modes de pensée et s’engagent intuitivement dans le monde de la technologie et du numérique. Ils ont les moyens d’accélérer la transition.

La Convention sur les zones humides a pris d’importantes mesures en ce sens en adoptant, à la COP14, une Résolution sur l’engagement de la jeunesse et l’appui à cet engagement fourni par la Secrétaire générale et le Secrétariat.

L’organisation Youth Engaged in Wetlands (YEW) est devenue une voix appréciée, dans les réunions de la Convention, appuyant le Groupe de travail sur la jeunesse de la Convention. Le Secrétariat et YEW ont organisé deux ateliers, financés par le Canada, sur les jeunes et les zones humides au niveau mondial. Le plan de travail qui en est issu en train d’être finalisé. 

De nombreux pays suivent l’exemple. Je sais que de nombreux efforts sont en cours, dans toutes les régions de la Convention, notamment le financement de projets pour les zones humides dirigés par des jeunes, la création de groupes consultatifs de jeunes pour des projets, la création de postes réservés aux jeunes aux conseils de gestion de l’eau pour l’environnement et la nomination de correspondants de la jeunesse pour la Convention. 

Ces activités sont le signe d’une évolution de la conservation des zones humides à l’échelon mondial. Mais il reste encore fort à faire. Les jeunes ont besoin d’être formés et d’avoir des occasions de développer les compétences nécessaire à l’avènement d’un avenir écologique. En d’autres termes, ils ont besoin de stages, de bourses, d’emplois rémunérés et d’engagements sérieux. 

La Convention sur les zones humides, ses Organisations internationales partenaires et certaines Parties contractantes ont entamé des travaux dans ce sens et j’ai bon espoir que ce soient là les prémices d’une transition vers un changement digne de ce nom.

Dylan Jones, Président du Groupe de travail sur la jeunesse